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notes de lecture de la chouette

" Hiver à Sokcho " Elisa SHUA DUSAPIN

hiver ROMAN ETRANGER

Hiver à Sokcho

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140 pages

 

 

 

 

 

 

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Elisa Shua Dusapin née en 1992 en Corrèze d’un père français et d’une mère sud-coréenne est une auteure romande. Elle grandit entre Paris et Zurich et poursuit des études à la Haute École des Arts de Berne. Le Gouvernement jurassien la nomme ambassadrice du canton du Jura. En 2016, elle publie son premier roman " Hiver à Shoko " .

 

Quatrième de couverture (Editions Zoé) :

 

À Sokcho, petite ville portuaire proche de la Corée du Nord, une jeune Franco-coréenne qui n’est jamais allée en Europe rencontre un auteur de bande dessinée venu chercher l’inspiration depuis sa Normandie natale. C’est l’hiver, le froid ralentit tout, les poissons peuvent être venimeux, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et l’encre coule sur le papier, implacable : un lien fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes. 

 

Notre avis :

 

Yan Kerrand un français, auteur de bandes dessinées, en mal d'inspiration, échoue à Sokcho. Sokcho est une station balnéaire de Corée du sud, à soixante kilomètres de la frontière avec l'autre Corée. L'hiver, dans la neige et la glace, il n'y a pas grand chose à faire. Yan s'installe dans la pension du vieux Park, c'est là que travaille depuis la fin de ses études, une jeune franco-coréenne, à vingt-cinq ans elle n'est toujours pas mariée, elle attend que Jun-oh, son petit ami trouve du travail. La seule attraction c'est un observatoire d'où on peut regarder à la jumelle la Corée du Nord. Il va suffire d'un regard pénétrant, d'un effleurement pour que le trouble s'installe et que les sens s'éveillent.

En fait dans ce court récit, il ne se passe rien, les journées s'égrainent au rythme des traditions comme la fréquentation des jjimjilbangs, les saunas où la famille se retrouve pour se détendre ou la préparation de seollal, la fête du nouvel an lunaire et la dégustation du  fugu, poisson dont les tripes renferment un poison mortel et qui ne peut être cuisiné que par les détenteurs d'une licence. L'écriture est sobre et délicate toute en retenue, comme le trait fin de l'encre de chine sur la feuille du dessinateur. Un roman d'atmosphère, un moment d'évasion, et de douceur.

 

Note rédigée par Yves, avril 2017

 

 

 

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